Respire..

Pourquoi devenir conscient de ta respiration?

Pour commencer, la respiration consciente t’offre plusieurs bénéfices sur le plan physique et mental. Elle calme et apaise, améliore la digestion, réduit le stress, donne de l’énergie et clarifie l’esprit. Tu peux utiliser la respiration pour stimuler ou stabiliser ton état en fonction de tes besoins du moment.

Alors comment mieux respirer ou devenir plus conscient de ton souffle?

Pour commencer, couché sur le dos, assis en position confortable ou sur une chaise, prends conscience de ta respiration au niveau de ton abdomen. Inspire profondément en remplissant tes poumons et dirigeant l’air au bas de ta cage thoracique (ressens ton ventre se gonfler), puis expire en laissant naturelllement le ventre se creuser. Ne force le souffle d’aucune manière. Le rythme est naturel, tu observes l’expansion de l’abdomen lors de la prise d’air, puis sa détente lors de l’expulsion. Continue ainsi pour quelques minutes (5-10 minutes) en étant présent et conscient de ton souffle tout au long du processus. L’inspiration et l’expiration sont exécutées idéalement par le nez.

Tu peux pratiquer cette technique simple à tout moment où tu sens que ton mental est agité et que tu as besoin de revenir dans ton corps et te calmer. Tu peux aussi explorer les respirations en cycle; inspirer pour 4 secondes (ou 3 secondes) et expirer pour 6 secondes, le tout durant 10 respirations. Tu ressentiras ainsi une détente profonde.

Voilà des astuces simples et efficaces qui te feront découvrir la respiration consciente. Si tu veux expérimenter d’autres techniques, n’hésite pas à réserver un cours en méditation à notre studio.

Namaste

T’aimerais commencer à méditer? 

Tu peux demander à quiconque s’il veut incorporer la méditation dans leur vie et pratiquement tous dirait oui. Mais pourquoi cela reste-t’il un défi pour s’y mettre et le faire? La méditation peut paraître une pratique sereine et calmante mais cela peut être ardu, surtout quand tu débutes. Quand tu t’asseois et que tu es seul(e) avec toi-même, tu n’as personne à impressionner et rien à prouver. Tu te demandes même si tu médites de la bonne façon. Des émotions et des tensions peuvent même commencer à faire surface et ce n’est pas toujours confortable. Tu te retrouves face à face avec toi-même. Tout ça est tout à fait normal.

La méditation est ici pour t’aider à regarder ce qui se passe à l’intérieur de toi, à observer tes pensées et te connecter à ta respiration. En pratiquant la méditation avec des efforts constants, tu vas peut-être remarquer que tu es moins réactif(ve) dans la vie et moins stressé(e) que d’habitude.  

Alors, par où commencer?  

Il ne suffit que de 5 minutes par jour pour débuter. Idéalement au même moment de la journée, en matinée ou ce qui te semble adéquat. Il n’y a pas de mauvais moment pour méditer. Le temps de ta méditation n’est pas important mais plutôt ton engagement envers la pratique. Voici quatre étapes à suivre pour t’aider à débuter.  

  1. Assieds-toi confortablement, assez confortable pour que ton mental puisse se concentrer sur ce qui est important; ta respiration et ta présence dans le moment. 
  1. Connecte-toi à ta respiration, le cerveau va toujours chercher quelque chose pour se distraire; ainsi, ta respiration sera ton meilleur allié durant la méditation. Ton mental dérivera vers des pensées ou des idées de planification et c’est tout à fait normal. L’important c’est comment tu retournes dans le moment présent en te reconnectant à la respiration. C’est un processus qui se produira encore et encore. Ces moments de distraction et de reconnexion font partie du processus.   
  1. Ressens ton inspiration et ton expiration, détend tes épaules, relâche ta mâchoire et respire. Connecte-toi au moment présent.  
  1. Accepte les sensations ou les inconforts et respire. Il se peut que tu sentes de l’inconfort dans les hanches et le bas du dos par exemple. Si c’est le cas, respire dans ces régions et accepte ce qui est dans ce moment sans vouloir changer quoi que ce soit. 

À la fin des 5 minutes (ou plus, souvent tu dépasseras le temps), tu peux te féliciter pour le temps que tu as pris pour toi-même.  Du mieux que tu peux, apporte la même qualité d’attention dans tes prochains instants et le reste de ta journée. 

Namaste 

Pourquoi choisir de faire du yoga dans ta vie? 

Penses-tu commencer le yoga et l’ajouter à ta routine de vie? Joindre ton studio préféré et pratiquer avec les gens de ta communauté? Ou bien en faire de façon plus constante?  

Voici quelques raisons pour t’inspirer à mettre plus de place dans ton quotidien pour cette ancienne pratique remplie de bénéfices pour ton corps physique, mental et spirituel. Tu sais déjà que le yoga est une pratique physique qui améliore la souplesse, tonifie les muscles, apporte équilibre et relaxation. Mais les effets de cette science millénaire vont bien au-delà du corps physique.

En effet, le yoga nous aide aussi dans notre quête spirituelle et connaissance de soi. La pratique régulière du yoga (posture, respiration et méditation) nous permet de nous détacher de notre égo et nous présente une voie vers la joie et la gratitude. De plus, le but ultime du yoga est de calmer notre esprit et créer l’union avec notre corps physique, spirituel et mental. 

Quand tu te sens stressé et que la vie te met au défi (travail, famille, surmenage) les outils transformateurs du yoga te permettront de te réaligner et te recalibrer. Il ne suffit que de 20 minutes par jour de pratique modérée pour atteindre un équilibre mental qui durera toute la journée. 

Si tu recherches une pratique plus profonde, il est peut-être temps pour toi de joindre un studio pour pratiquer le yoga avec un professeur qualifié et des gens de ta communauté. Tu pourras ainsi te dépasser tout en respectant les limites de ton corps et emmener ta pratique au prochain niveau. Par exemple, le professeur pourra t’apprendre à respirer en pleine conscience et augmenter ton niveau d’énergie (prana) avec différentes techniques de respiration. 

Que tu décides de commencer le yoga ou de joindre un studio, tu pourras dès ta première séance commencer à vivre tout le bien-être que le yoga va t’offrir. Plus tu donnes au yoga, plus le yoga te redonne en retour. 

Bonne pratique! 

Namaste  

Jonathan  

L’automne… autrement?

La belle saison des feuilles colorées et des cols roulés! Ça rime aussi parfois avec le nez qui coule et le manque d’énergie. On vous propose quelques astuces pour un automne tout en force et en vitalité, à condition de respecter le rythme qu’il se doit!

En effet, l’automne est la saison du ralentissement, des bilans, de la mise en réserve. Jetez un oeil au tableau ci-dessous qui met en lumière quelques parallèles intéressants quant aux habitudes naturelles que les saisons inspirent dans la nature et chez les humains.

Selon la médecine chinoise (MTC)

La médecine traditionnelle chinoise est pratiquée et documentée depuis plus de 2 500 ans. Sa philosophie est basée sur la théorie selon laquelle tous les éléments de l’univers sont reliés et interagissent ensemble. On voit bien cette interelation dans la nature avec les cycles de la faune et la flore. La MTC enseigne aussi que chaque saison est intimement liée à un ou des organes dans le corps et que leur déséquilibre emmène des soucis de santé.

À l’automne: poumons et gros intestin.

En médecine chinoise, l’automne est le moment de renforcer les poumons et le gros intestin, tous deux responsables de notre immunité.

Poumons: la médecine chinoise enseigne qu’ils sont les maîtres de la vitalité et de l’énergie. On sait qu’une baisse globale de l’énergie rend l’organisme plus vulnérable aux infections. Selon cette médecine, la respiration est un facteur essentiel pour que les défenses de l’organisme soient optimales. On commence d’ailleurs à avoir des études statistiques qui prouvent les bienfaits des pratiques basées respiratoires (yoga, qi gong, tai chi…) sur l’immunité. Allez, on respire par le nez!

Gros intestin et la flore intestinale: l’équilibre de la flore intestinale est le facteur majeur qui détermine notre capacité immunitaire. Aussi, la médecine chinoise indique que les intestins sont directement en relation avec la sphère ORL (en gros les sinus, les conduits des oreilles). Prenez par exemple les excès de produits laitiers qui favorisent l’encrassement de l’intestin et engendrent des glaires (ou mucus) dans le nez ou les sinus. Oui, oui! Vous avez déjà remarqué que le nez ou les oreilles se bouchent un peu après avoir consommé beaucoup de fromage ou un grand latté au lait de vache? Et bien voilà, la preuve est faite! Dans ces glaires stagnent et se prolifèrent les microbes qui sont responsables de plusieurs infections de la saison froide.

Astuces au quotidien

Au niveau alimentaire

  • Consommer les aliments de saison: légumineuses, fruits oléagineux (olive, avocat, amande), céréales.
  • Consommer les aliments piquants: ail, oignon, poireau, radis, fenouil, brocolis qui vont stimuler la circulation et donc l’énergie.
  • Ajouter des aromates dans notre assiette: thym, basilic, origan (renforcent l’immunité).
  • Réduire ou éviter la consommation de produits laitiers, bananes, kiwis qui accentuent la formation de glaires.

Au niveau du rythme de vie

  • Se coucher plus tôt (les périodes d’ensoleillement raccourcissent, non?).
  • Faire globalement moins d’activité pour préserver son énergie.
  • Limiter les activités en fin de journée et favoriser les activités douces (marche, méditation, lecture…)

Au niveau psychologique

  • Trier, jeter, faire le vide dans votre maison, dans vos relations, dans votre intime intérieur.
  • Faire le bilan, lâcher prise et évacuer… pour ne garder que l’essentiel.

Voilà!

En espérant vous inciter à adopter de belles habitudes, en harmonie avec le rythme qui vous entour (et vous habite). On vous souhaite de belles explorations et un automne sous le signe de la santé et la vitalité!

Elaine Bellefleur
Coach professionnelle et étudiante en herboristerie familiale

De l’énergie dans son assiette

L’été, on t’aime! On t’aime tellement, qu’on voudrait avoir le temps de tout faire, tout voir! Tu passes toujours trop vite p’tit mozus!

On vous propose deux mini recettes faciles à intégrer dans votre routine et qui seront parfaites pour vous donner un boost d’énergie, question de savourer chaque moment.


Tartine protéinée

Ingrédients

  • Pain au levain (faible en gluten, plus complet et meilleur apport en protéines que le pain régulier)
  • Beurre de noix (ici beurre d’amandes)
  • Poires et mûres tranchées
  • Sourires de noix de coco
  • Miel
  • Feuilles de menthe

En commençant par étendre le beurre du noix sur la tranche de pain, ajouter les autres ingrédients dans l’ordre. Savourer une, deux, trois fois!


Guacamole minute

Ingrédients

  • 2 avocats bien mûrs
  • Le jus d’une lime
  • 1 gousse d’ail
  • Petite tomate épépinée
  • 1/2 de tasse de feuilles de coriandre fraîche
  • Poudre de cayenne au goût (pour le ‘kick’ et aussi les bienfaits de la capsaïcine sur la circulation, la digestion et le coeur)
  • Sel au goût

Mélanger ensemble les ingrédients dans un robot culinaire pour atteindre la consistance souhaitée. Personnellement, je ne mélange pas trop puisque j’aime bien quand il reste des morceaux d’avocats. Déguster rapidement sur une tranche de pain ou avec des croustilles.

La peur, mon amie.

Whoa.. le gros sujet épeurant. Lis pas ça dans le noir!

Depuis notre tout jeune âge, les peurs nous habitent et teintent nos états d’âmes; la peur du noir et du méchant loup, plus tard celle d’embrasser pour la première fois ou de se ridiculiser devant la classe durant un exposé oral et peut-être ces temps-ci, la peur de l’échec ou de manquer quelque chose (#FOMO). La peur, quelle que soit la forme qu’elle prend dans ta vie, est un réflexe tout à fait sain qui est à la base même de notre survie. Démystifions…

Cette émotion ultra ancienne est à la tête d’un système d’alarme des plus sophistiqués. En effet, tu sais sûrement déjà que les mécanismes de peur logés dans notre cerveau reptilien remontent à la nuit des temps. La peur est donc l’émotion vitale de la survie de notre espèce. Grâce au cocktail d’hormones shooté dans notre sang, des réflexes surprenants jaillissent comme l’éveil de l’attention, une meilleure vision périphérique, la capacité de courrir plus vite ou de ne pas ressentir la douleur. Super pratique si on doit se sauver d’un grizzli, merci la peur. Mais ce qui est moins pratique c’est que les mécanismes de la peur se déclenchent aussi par le simple fait de s’imaginer qu’il y a un grizzli derrière la porte, alors que la menace n’est pas réelle. C’est là une porte d’entrée pour l’anxiété.

C’est pas tout, la peur agit par réflexe mais par mémoire aussi. Le corps enregistre les expériences « dangereuses » vécues et nous ramène leur souvenir à l’esprit quand une situation du présent s’en rapproche. Encore une fois merci la peur, on veut tout de même pas se brûler sur le rond de poêle toute notre vie. Mais c’est dur de dire merci d’avoir peur de parler en public (danger non « réel » aujourd’hui) quand le souvenir d’un exposé oral qui a mal tourné nous hante depuis la 2e année (danger « réel » à cette époque). Une expérience de peur du passé qui a été réellement dangereuse à ce moment (de façon subjective bien sûr) ne l’est probablement plus des années plus tard. Rappelle-toi que la peur a pour mission de nous sauver la vie, alors à un certain niveau c’est toujours ce qu’elle acomplit.

C’est dur oui, et combien important de pourtant considérer toutes nos peurs avec bienveillance. Sous les plus petites peurs se cachent des peurs plus grandes et plus puissantes. Et quand on se libère d’une, la prochaine fait surface. Pelure d’oignon de trouilles…

« Se délivrer des petites peurs pour aller vers des peurs plus grandes n’est pas, en soi, une perspective très alléchante. Il s’agit pourtant du chemin que chacun est invité à suivre. » 

Guy Corneau, psychanaliste.

Alors si on doit accueillir nos peurs avec bienveillance, vaut mieux se donner un autre argument de persuasion. Je vais y aller avec celui-ci. Un postulat bien utilisé en PNL explique que tout comportement a, ou a eu, une intention positive. Quel que soit le comportement, jugé bon ou mauvais, il est TOUJOURS motivé par une intention positive (inconsciente). Découvrir cette intention positive est la clé pour transformer les peurs en d’autres comportements, eux plus libérateurs et porteurs de potentiel. Voici quelques exemples de peurs et de leur intention positive pour illustrer le propos:

  • Peur de parler en public; intention positive de protection contre la critique des autres.
  • Peur de laisser sa job; intention positive de confort et de sécurité.
  • Peur de dire ce que l’on pense; intention positive de préserver la paix dans nos rapports sociaux.
  • Peur de s’ouvrir aux autres; intention positive de maintenir ses frontières. 
  • Peur de changer; intention positive de respecter le passé.

Je vais décortiquer un exemple concret sur l’intention positive pour pousser la réflexion encore un peu plus loin. Prenons l’exemple d’un fumeur. Celui-ci pourrait dire que la cigarette lui procure de la détente, l’aide à se concentrer et lui permet même de prendre le temps de respirer. 

En PNL, un autre principe est de comprendre que ce qui a généré le comportement (disons dans cet exemple le stress, un trouble de concentration dû à son environement familial et l’effacement de soi dans ses rapports aux autres) et le comportement lui-même (ici, fumer) sont deux entités distinctes. Découvrir la structure à la base du symptôme et en extirper son intention positive est une clé puissante pour générer de nouvelles alternatives saines, qui répondent à nos besoins les plus sacrés et donc qui sont plus alignées avec notre écologie interne. Mettre à jour nos blessures, nos peurs, c’est souvent un processus long et desfois douloureux, mais ça fait un ménage bien efficace et durable.

Alors la prochaine fois que la peur se pointe, dis-lui donc merci et tente de lire entre les lignes pour comprendre son intention positive pour toi. Il n’y a pas de message plus pertinent que celui que notre propre corps nous envoie. Et tu l’auras peut-être remarqué, le corps n’est pas fou; il parle de plus en plus fort jusqu’à ce qu’il soit entendu. Comme quoi vaut mieux se pratiquer à s’écouter et se répondre, et ça c’est une autre histoire (de peur, haha).

Les croyances limitantes

Nous sommes des êtres de bien des choses et définitivement des êtres de croyances. En y prêtant attention, tu verras à quel point on en déborde. Pense à toutes les phrases qui commencent par « je pense que », « je crois que »… c’est pas long qu’on arrive à 1000!

Nos croyances sont créées par un processus mental qui se déploie quand on décide (consciemment ou pas) d’adhérer à une hypothèse, transformant ainsi une pensée en réalité, notre réalité. Ces pensées devenues croyances se regroupent dans un système (système de croyances) et forgent notre personnalité, nos opinions et nos actions et donc les prochaines croyances à venir du même coup. Une à une, elles s’ajoutent à notre « carte du monde », sont très subjectives, nous bercent parfois d’illusions et sont souvent chargées d’émotions. 

Certaines croyances sont portantes (positives) comme de croire « qu’on peut arriver à atteindre tous nos rêves si on le veut vraiment » et d’autres peuvent être limitantes, comme de croire que « dans la vie, il faut bûcher pour réussir ». En PNL, les croyances limitantes sont groupées en 3 catégories; le désespoir (je ne vais jamais y arriver), l’impuissance (je ne suis pas capable) et la dévalorisation (je ne le mérite pas). Et quoique les croyances soient souvent bien ancrées en nous, du moment qu’on réalise qu’une croyance nous limite, nous pouvons nous reprogrammer pour la remplacer. Je te suggère un exercice en 8 étapes, une brève version d’intervention que je ferais en consultation et qui est très efficace pour installer une nouvelle croyance.

ÉTAPES:

1- Prévois un moyen de prendre quelques notes si tu en ressens le besoin pendant l’exercice. Assure-toi d’être dans un endroit calme et prends quelques respirations lentes et profondes pour calmer ton rythme intérieur et te centrer, un peu comme une mini méditation. Pendant l’exercice, tu laisseras monter sans jugement la première pensée qui vient.

2- Identifie la croyance limitante dont tu ne veux plus et prends bien le temps de te laisser imprégner de cette croyance et des effets et sensations physiques désagréables qu’elle procure. Où le ressens-tu dans ton corps?

3- Rêverie #1: Les yeux fermés, recule dans tes souvenirs pour remonter à la toute première fois où cette croyance a été vécue et adoptée. Aie confiance que ton corps le sait. Une fois arrivé à ce premier souvenir, prends le temps de ressentir les sensations, de voir, d’entendre ce qui se passe. Quelles sont les autres croyances qui accompagnent celle-ci? Quelles décisions en ont ensuite découlé dans ta vie?

4- Une fois cette rêverie terminée, pose-toi ces questions: Quelle est, ou a été, l’intention positive de cette croyance? L’intention positive des personnages qui ont joué un rôle dans mon souvenir?

5- Demande-toi maintenant de quelles qualités ou ressources le « toi du passé » et les personnages autour auraient eu besoin dans cette situation? Nomme 2 ou 3 ressources (confiance en soi, courage, honnêteté, support familial, quelqu’un à qui parler, etc.).

6- Remémore-toi maintenant un moment dans ta vie où tu as fait preuve de chacune de ces qualités ou lorsque tu as mobilisé ces ressources. 

7- Rêverie #2: Les yeux fermés à nouveau, imagine-toi de retour dans le premier souvenir de croyance limitante mais cette fois outillé avec les ressources identifiées plus haut. Imagine-toi transmettre les ressources aidantes aux personnages de ton souvenir. Ressens, vois et entends ce qui se passe. Qu’est-ce que ça change?

8- Prends un moment pour ressentir ce qui monte en toi à la lumière de cette exploration. Qu’est-ce qui est différent maintenant?

Voilà, l’exercice est terminé. Prends le temps de tranquillement revenir dans le moment présent et reste ouvert et curieux aux changements ou aux pensées qui viendront dans les prochains jours, prochaines semaines… Tu pourras refaire l’exercice autant de fois que tu en ressens le besoin et même guider quelqu’un dans ton entourage qui veut se prêter au jeu. 

J’espère que ça fera du chemin entre toi et ton bon vieux sac de croyances. Il mérite d’être dépoussiéré celui-là de temps en temps. Je te laisse sur ce qui suit: les croyances ont toutes ou ont toutes eu une intention positive pour nous à un moment dans notre vie et méritent d’être questionnées à mesure qu’on grandit et évolue. Et puisque nos croyances dictent nos opinions, nos actions et donc notre vie, soyons sélectifs envers celles qu’on garde dans notre baluchon. 

On est ce que l’ont croit, on est ce en quoi l’on croit.

Écouter pour parler?

Tu as sûrement déjà entendu la phrase: « On a deux oreilles et juste une bouche, on devrait donc écouter deux fois plus qu’on parle ». C’est avec un peu d’énervement je l’avoue que je constate trop souvent que des gens ont dû lire la phrase de travers. C’est alors « qu’écouter pour écouter » se transforme en « écouter pour parler ». Tu l’as déjà vécu, c’est sûr. Ça ressemble à:


En revenant de son cours de yoga, Humain #1 file un mauvais cotton et a envie de partager à Humain #2 une annecdote qui l’a contrariée. Voici comment ça se passe (ou en fait, voici comment ça ne se passe pas). 

Humain #1 – Tu devineras jamais ce qui m’est arrivé tantôt.

Humain #2 – Non, quoi?

Humain #1 – J’étais dans mon cours de yoga quand tout à coup (insérer ici une trentaine de mots qui résument une expérience déplaisante).

(pendant ce temps, dans la tête de l’Humain #2 : Yoga? Je pourrais essayer ça moi aussi. Ha tiens, on dirait que j’ai déjà faim. Mais voyons, c’est pas si grave son histoire… ha! ça me fait penser:)

Humain #2 – C’est rien ça, moi l’autre jour…
(insérer ici une centaine de mots qui ramène le sujet vers soi et viennent bien sèchement couper le sifflet à l’élan de partage de l’humain #1)


Pouet pouet pouet… 

Vois-tu comment une conversation qui avait bon augure et qui était une belle opportunité d’accompagner l’autre dans son besoin de communiquer, s’est vite arrêtée à une banale anecdote de 30 mots. 

Dans d’autres cas, c’est par maladresse qu’on ne communique pas adéquatement. Le partage d’une situation difficile peut bien évidemment faire naître un certain malaise, pour toutes sortes de raisons. C’est là qu’arrivent les phrases pleines de bonnes intentions mais combien maladroites comme: « un de perdu, dix de retrouvés », « ta mère est là voyons, elle te regarde d’en haut » ou « c’était pas fait pour toi, tu trouveras mieux ». Si vous les avez déjà reçues, vous savez que ce type de réponse n’est pas vraiment aidant. 

D’où viennent ces jugements et cette marrée de pensées pendant que l’autre parle? Pourquoi cette impatience à reprendre la parole et à ajouter notre grain de sel? Et si on dédiait notre entière attention à l’autre, avec une bonne dose d’empathie le temps d’une histoire? Ne sommes-nous pas des êtres de relation? Creusons un peu.

La carte n’est pas le territoire

Je vais simplement partager ceci pour commencer la réflexion: écouter l’autre n’implique pas d’être d’accord avec lui… Ça vaut la peine d’être relu. Écouter l’autre n’implique pas d’être d’accord avec lui. C’est bon à réaliser, non? 

« Pour que j’aie raison, tu n’as pas besoin d’avoir tort. »

Auteur inconnu (mais quand même inspiré hein?)

La carte du monde est la notion selon laquelle chacun voit sa version du monde, et non pas le monde tel qu’il est objectivement. Le piège ici est l’illusion que le monde qu’on voit est LA réalité, alors qu’il est plutôt NOTRE réalité. Donc la façon dont on voit le monde nous est unique et varie d’une personne à l’autre selon nos filtres neurologiques influencés par nos valeurs, nos croyances, notre éducation, nos modèles, etc. Cette perception différente et propre à chacun est à la base de plusieurs conflits car en effet, on a tendance à croire que l’autre pense comme nous ou voit les choses de la même façon alors que ce n’est pas le cas (Ex: « Voyons, pourquoi ne maide-t-il pas, il voit bien que j’ai besoin d’aide! » ou « Elle ne m’a pas saluée, elle est fâchée »). 

Pour faire évoluer notre carte du monde, il faut d’abord avoir conscience qu’elle existe. On enrichit ensuite notre carte du monde grâce à de nouvelles informations et expériences. Comme quoi une communication riche et sincère avec les autres a un potentiel immense sur notre évolution et notre vie. 

L’écoute active

Pas étonnant cette lacune dans nos habiletés relationnelles, faut dire qu’on ne nous enseigne pas grand chose sur l’écoute active dans le parcours académique traditionnel. Et dans une société où tout va vite et où on communique de plus en plus du bout des doigts plutôt que du bout des lèvres, les occasions de pratiquer l’art d’écouter peuvent se faire rares. Bien écouter est pourtant à la base des relations humaines. D’ailleurs, l’écoute est l’une des qualités interpersonnelles les plus recherchées tant chez les leaders d’entreprises qu’en amitié ou en amour.

Le terme écoute active a été développé par Carl Rogers (psychologue américain). On la définit comme une technique de communication où on questionne et reformule pour s’assurer de la bonne compréhension du message de l’interlocuteur. Elle permet d’installer la confiance et d’éviter d’interpréter ou juger ce que vous dit l’autre. Grâce à ce type de communication, on évite de donner les conseils à l’autre (ceux-ci sont de toutes façons influencés par notre carte du monde) puisque l’écoute active conduit souvent celui qui parle à pouvoir régler par lui-même ses problèmes. On a donc tout intérêt à pratiquer l’écoute active, que ce soit pour des raisons profesionnelles ou personnelles

L’écoute active implique un savoir faire (techniques pratiques et capacités pour réaliser une tâche) mais aussi un savoir-être (qualités personnelles et attitudes, souvent liées aux valeurs) et c’est cette complexité qui la rend peu naturelle pour plusieurs. Mais comme pour tout, rassurez-vous, ça se développe!

Et maintenant, comment faire?

Ok, à ton prochain événement social, met-toi au défi de suivre les propositions ci-dessous, le temps dune conversation ou deux. Sois curieux de ce que ça va éveiller chez toi et chez l’autre. Tu verras, on y prend goût.

1.PRATIQUER l’écoute silencieuse.  
Laisse l’autre parler, en silence, tout en lui envoyant des signes que tu reçois bien ce qu’il/elle dit. Les signes peuvent être un regard soutenu, un hochement de tête et des petits mots ou sons (hum hum, ok..).

2.CLARIFIER
Identifie une phrase qui est un peu vague et pose une question pour avoir plus d’information et ainsi enrichir le partage. Par exemple : « Tu dis que a détesté ce travail, qu’est-ce que tu as détesté exactement? »

3.FAIRE LA GUERRE AUX « MAIS ».
Fais attention aux « mais » dans tes échanges. Tu remarqueras que transformer les « mais » en « et » change complètement le sens d’une phrase. L’utilisation du « mais » amoindrit la première partie de la phrase et implique directement qu’on est en désacord avec le propos. Regarde la nuance:

Humain 1- J’ai envie de foncer et enfin changer d’emploi, ça fait longtemps que j’y pense.
Humain 2 – Oui mais penses-tu que c’est la bonne décision?

OU

Humain 1- J’ai envie de foncer et enfin changer d’emploi, ça fait longtemps que j’y pense.
Humain 2 – Oui et penses-tu que c’est la bonne décision?

Bienfaits

En plus des bienfaits positifs qu’écouter pleinement amène dans nos relations ineterpersonnelles, ça nous ramène dans l’instant présent et du même coup, réduit le stress en diminuant le rythme cardiaque. C’est pas rien!

Pour la personne écoutée, avoir un espace sincère et bienveillant pour mettre des mots sur ses expériences déclenche inévitablement des prises de conscience. Ces prises de conscience font du chemin et des décisions en découlent, confirmant ainsi le pouvoir sur sa propre vie et redorant au passage son estime de soi. Tout le monde est gagnant.

En conclusion…

Accueillir l’autre avec une écoute bienveillante et sincère.
Écouter avec ses deux oreilles mais aussi avec son coeur.  
Permettre à l’autre de laisser monter ses propres réponses.
Écouter comme seul un humain sait le faire.
Parce qu’un prochain tantôt, l’autre c’est nous.

Prêt, pas prêt, go!

La PNL, c’est quoi au juste?

La PNL (programmation neuro-linguistique)

Trois lettres toutes simples, un type de thérapie brève drôlement efficace et en même temps un univers de complexités puisque l’humain est bien plus complexe que toutes les théories qui le décrivent. La PNL c’est alors plus grand qu’une branche du coaching. Je vous résume aujourd’hui d’où ça vient, ses applications pratiques et ses bienfaits.

Définition

Tout d’abord, il faut savoir savoir que la PNL est un courant de la psychologie moderne, créée dans les années 1970 par deux américains; John Grinder (linguiste et psychologue) et Richard Bandler (mathématicien et praticien en Gestalt-thérapie). Ceux-ci ont observé méthodiquement trois psychiatres et psychothérapeutes d’exception dans les domaines de la communication interpersonnelle, de l’apprentissage et du changement. Ils ont ensuite élaboré grâce à leurs observations des schémas comportementaux, cognitifs et linguistiques associés à leur excellence et en ont suivi les modèles d’interventions connus aujourd’hui, basés sur leurs découvertes.

Cette méthode s’intéresse aux réactions dans le présent plutôt qu’à l’origine des comportements et est orientée vers les actions à mettre en place dans le futur pour atteindre les objectifs désirés. La PNL est basée sur l’atteinte de l’excellence en intégrant les trois composantes fondamentales de l’expérience humaine : la neurologie, le langage et nos programmations mentales


La PNL c’est comme une championne de la communication et de la relation d’aide brève.


Ses applications

Le coaching d’approche PNL guide le coaché avec des outils et modèles efficaces et simples à utiliser pour générer des résultats vérifiables. La PNL est utile pour accompagner quelqu’un dans toutes sortes de situations de la vie telles que le changement (travail, environnement, relations, habitudes limitantes, etc.), retrouver la motivation, fixer et clarifier ses objectifs, augmenter la confiance en soi et en ses capacités, découvrir sa mission de vie et atteindre son plein potentiel humain. Elle s’utilise aussi bien au niveau personnel que professionnel, en coaching deux par deux ou en groupe. Bref, les possibilités et les applications sont infinies!

Les bienfaits 

En lisant les applications ci-haut, tu te doutes bien que les bienfaits sont nombreux. En plus de te guider vers ton objectif, les outils utilisés en PNL sont permanents et réutilisables tant que tu continues de les mettre en place dans ta vie. Aussi, la démarche PNL vise à favoriser l’autonomie du client. Tu trouveras donc tes propres réponses et tes propres ressources. C’est de là que vient l’efficacité et la rapidité de l’approche. Être en contrôle de ton parcours de changement augmente par le fait même ta confiance en tes capacités. En pratiquant de nouvelles façons d’agir et de réagir, tu crée de nouveaux programmes dans ton cerveau. Les effets sont donc ressentis à court terme et se bonifient dans le temps à mesure que le cerveau apprend à fonctionner différemment. On élargit une fois de plus notre carte du monde!

En bref, la PNL t’aidera à mieux te connaître, atteindre tes objectifs en te libérant de tes craintes et te dotera d’une meilleure capacité de communication avec les autres. 

Alors, prêt à lever les barrières et à avancer vers tes buts?